Coat-Méal, étymologie
Beaucoup
d'hypothèses ont couru et courent encore sur l'origine du
patronyme de Coat-Méal. |
The spelling of Coat Meal:
Coat Meal means : The Old Seigniory.
The inhabitants are called the Cozméalis
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l
— C'est un bois de néfliers situé à Prat-ar-C'heff,
qui aurait donné son nom à Coat-Méal, écrivait,
en 1837, M. le Comte Louis de Blois (1). |
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2
--- D'autres ont traduit le mot Coat-Méal par bois
du miel : En breton coat-mel. |
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3
— Ce serait le bois où fut assassiné Gilles de Bretagne
vers le milieu du XV° siècle ? Le soldat chargé
de le garder et qui fut accusé de l'avoir tué s'appelait
Méel. Cette solution semble à rejeter. Bien avant
cette date, Coat-Méal existait, portant déjà
son nom. |
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4
— Coat-Méal veut dire : Coat-Melle. Ces deux mots bretons
se traduisent par vaste bois. A la fin du V° siècle et
au début du VI° « un grand bois où chassait
Conomor venait du Folgoët, par Plouvien, Bourg-Blanc et Coat-Méal
jusqu'à Ploudalmézeau ». Dans ce grand bois
«Saint Samson courut une journée entière, sans
trouver trace d'homme »; En 550, Saint Méen s'écrie
: «je suis dans une vaste forêt». Au XI° siècle,
ainsi que dans un aveu de la vicomté de Coat-Méal,
en date de 164l, on écrivait (Coat-Mell). |
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5
— Le mot Maël signifie seigneurie. On connait Maël-Carhaix,
Maël-Pestivien, Mellac,etc... |
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Et pourquoi Coat-Méal ne serait-il pas un mael ? Et grande est la tentation de croire que Coat-Méal
signifierait bois de la seigneurie, ou plus justement «ancienne
seigneurie». Sur les panneaux bilingues qui marquent l’entrée
de l'agglomération, Coat Méal est «re-bretonnisé»
sous le vocable Coz Meal. |
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l) à Prat-ar-C'heff, à l'intersection des routes de Coat-Méal - Saint-Renan et Ploudalmézeau - Brest, on trouvait encore à la fin du XIX° siècle quelques arbres, vestiges peut-être du bois de néfliers qui, d'après certains —- car cette étymologie est contestée — aurait donné, son nom à Coat-Méal. Ne serait-ce pas dans ce bois que la légende situe un épisode qu’on entendait autrefois conter par des vieux de «chez nous» ? Il y a bien longtemps, un chevalier se rendait de Lesven à Paris, conduisant à la Cour son jeune fils, au grand désespoir de sa femme qui destinait son enfant à l'Eglise. Le père et le fils chevauchaient l'un près de l'autre, suivis de leur escorte. Surprise par un orage, la petite troupe fit halte sous les arbres du bois de Prat-ar-C'hev. Un instant après, la foudre abattit la monture du chevalier, qui, à peine remis de son émotion, apercevant son fils entouré d'une auréole resplendissante, se serait écrié : «Gwen oll eo ! » (II est blanc) Le nom de Guénolé resta à cet enfant qui devint un de nos grands saints Bretons.. Légende ? Peut-être. Mais ne sommes-nous pas au
pays des légendes
? |
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