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Personnages
célèbres |
Personnages célèbres
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Guillaume
Du CHASTEL, seigneur de Kersimoun |
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Duc
de BRISSAC, maréchal de France et lieutenant général
du Roy en Bretaigne. |
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Charles
Marie Olivier du CHASTEL Capitaine d'artillerie des armées
du Roy, des vaisseaux du Roy et chevalier de Saint Louis |
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Etienne
Gabriel De BLOIS De La CALANDE, seigneur de Kérascouët
(14.10.1801-1879). |
(1) Il descendait d'Ollivier 1 du Chastel qui battit les Anglais dans la Manche, commit l'imprudence de les poursuivre en mer sans les moyens nécessaires et fut tué à Jersey le 15 avril 1404.
(2) " Nourri en sa jeunesse avec
Messire René de Montejean, maréchal de france, il était
vaillant et hasardeux chevalier. S'il se fut voulu arrester à suivre
le train des armes il eust autant donné de sujet de louange que aucun
de ses prédécesseurs.
Il fut parvenu de l'estat de capitaine des gentilzhommes de l' Evéché
de Léon, titre dangereux à l'époque, à cause des
anglais et des espagnols.
L'an 1558, Philippe, roi d'Espaigne, fit aborder la porte du Conquet en l'évesché
de Léon une armée navale de sept vingtz vaisseaux flamans et anglais
et mirent pied à terre environ sept mille hommes. Lesquels commencèrent
à saccager et à bruler le pays. ils ravagèrent horriblement
la petite ville commerçante et prospère. Seulement échappèrent
aux flammes 5 maisons. De quoy ledit gentilhomme Guillaume du Chastel estant
premièrement averty par les feux des villages quy brulaient et par les
cris pleins d'effroy le peuple qui fuyait quitta Kersimoun, se mint en campagne
et après avoir assemblé ce qu'il put de la noblesse du pays avecques
quelques gens de pied et le peuple chargea promptement les ennemis et sy furieusement
qu'il les rompit et défit avec peu de perte des siens.
Et de sept mille qu'ils estaient descendus des vaisseaux ne s'en sauva pas quinze
cents qu'ils ne démourassent ou morts ou prins. Et entre les principaux
le comte de Bossu, chef de l'armée et son lieutenant demourèrent
prisonniers de Messire de Kersimoun.
Les prisonniers furent envoyés au camp d'Estampes à Lamballe
qui les fit travailler aux fortifications de la place. Ce service signalé
fut reconnu de l'ordre du roy don't ledit du Chastel fut fait chevalier.
Le chanoine Jean Prigent, syndic de la colégiale de Lesneven, nous apprend
" qu'au milieu du choeur des chanoines en l'église de lesneven,
se trouvait la tombe de Guillaume du Chastel, armoyée de ses armes :
Un écusson fascé d'or et de gueules en 6 pièces, timbré
d'un casque en frontispice et d'un château crénelé au dessus.
Ledit écusson, soutenu et appuyé des 2 côtés par
2 lions avec cette devise bretonne : Mar car Doue ( s'il plait à Dieu)"
Terres nobles
KERASCOUET
de Sable à 3 épées d'argent garnies d'or |
Hingant de Kerhingant, paroisse de Saint-Quai, était seigneur de Kérascouët et de Plobannalec aux montres de 1427. |
de Gueules à deux billettes d'argent en chef et une gourde d'or en pointe. |
De
Kerascouët était seigneur dudit lieu, dans l'Evesché
de Léon. Montres de 1536 |
D'argent à 3 chevrons d'azur |
A
la fin du XVI° siècle, Kérascouët appartient
à Maurice de Parcevaux, seigneur de Mézarnou, la Palue,
Kérascouët, etc... Il épousa Françoise
de Carné |
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Hervé
de Percevaux, son fils, était seigneur de Mézarnou,
Tibaudy, la Palue et Kérascouët. Il épousa en
premières noces Renée de Coatlogon, veuve de Lancelot
le Chevoir. |
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Alain de Parcevaux, fils d'Hervé, sieur de Mézamon, de la Palue, Kérascouët, chevalier de l'ordre de Saint Michel en 1613, épousa cette même année, Suzanne de Guémadeuc, qui ne lui donna qu'une fille, |
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Françoise
de Parcevaux, héritière de Mézamon, la Palue,
Kérascouoët. En 1627, âgée de 12 ans, elle
est mariée à René Barbier, marquis de Kerjean,
âgé lui-même de 14 ans. |
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Françoise de Parcevaux eut de graves démêlés avec son mari : Tous deux rivalisaient de dépenses et de gaspillage et ils finirent par se séparer de biens. La marquise de Kerjean se retira à Paris, où elle était dame d'honneur de la reine, et, pour subvenir à ses besoins, elle vendit une partie de ses biens, parmi lesquels, semble t il, le manoir de Kérascouët, car on ne trouve pas plus tard cette terre dans le patrimoine des Coatanscour, héritiers de Barbier et des de Parcevaux.(3) |
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Aveu
du 2 septembre 1674. |
D’azur au hibou, essorant d’or, regardant un soleil de même à dextre |
Montre de 1696. Charles Marie Olivier, seigneur du Vieux-Châtel, de Kérascouët, evesché de Léon |
D’or à 3 fasces ondées d’azur, cantonné d’un trèfle à dextre de même. |
Avait épousé Françoise Charlotte du Baudiez. Cette dernière est décédée au manoir de Kérascouët le 12 mai 1726. |
D’argent, semé d’hermines et 3 annelets de sable, posé en abîme 2 et 1.
Devise : toujours raison |
En
1760, devant le notaire de la juridiction et de la vicomté
de Coat-Méal et du Chastel, Kérascouët est vendu
au titre de partage de biens, par la famille du Vieux-Chastel, à
Jean Marie Jouhatas Raison du Cleuzion « chef de nom et d’armes,
seigneur du cleuzion et autres lieux. Sa femme était Charlotte
du Vieux-Castel |
De sable au sautoir d’or
. Devise : Vexilla Regis |
Marc Hilaire Bertrand Thomas, comte de la Boissière-Lannuic épousa Charlotte Marie Josèphe du cleuzion. Le 15 mai 1842, Etienne Gabrielle de Blois de la Calande épousa à Saint Pôl de Léon, Mélite Marie de la Boessière de Lannuic, fille de Marc Hilaire Bertrand Thomas, comte de la Boexière-lannuic et de Charlotte Marie Josèphe Raison du Cleuziou. |
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Le
6 février 1876, par acte passé devant maître
du Penhoat, notaire à Saint Pol de Léon, Kérascouët,
meubles et immeubles en dépendant, sont légués
par la famille de la Boexière au comte Louis de Blois, procureur
de la République à Châteaubriand ( Loire inférieure).
Il quitta la magistrature en 1877 et épousa Mélanie
de la Grandière en mai de la même année. |
D’argent à deux fasces
de gueules, chargées chacune de 3 annelets d’or. Devise : agere et pati fortia |
A sa mort, Kérascouët devint la propriété de l’aîné de ses fils M. le comte Louis de Blois. Né le 16 janvier 1880, il épousa Anne de Lavau, le 6 février 1917. Il s’y retira chef d’escadron en retraite croix de guerre 1914 et devint conseiiler général du finistère. Décédé le 7 décembre 1940, il laissa à Kérascouët, son épouse et ses 5 filles : Anne , Madeleine, Jeanne, Yvonne et Elisabeth de Blois. |
(3) La famille des de Parcevaux est très ancienne En 1091, Pierre André
de Parcevaux épouse Sybille de Trogoff. De ce mariage naquit
Jeanne de Parcevaux qui épouse, en 1507 Jean Barbier, sieur
de Kerjean. Devenu veuf, il épouse Jeanne de Kerven de Ploudaniel
et meurt en 1519. A la mort de Yves, Maurice
de Parcevaux s'établit à Mézarnou à
la place de son frère. En 1613, Allain de Parcevaux.
épousa Suzanne de Guénadeuc, veuve de François
de Kersauzon depuis 1610. Il n'eut qu'une fille, Françoise,
et mourut en 1817. Sa veuve se remaria au seigneur Jean de Kerliver,
de Hanvec, en 1623, dans la chapelle de Mézarnou. Sa petite fille, Gabrielle Henriette Barbier, épousa, en 1689, Alexandre de Coatanscour, mais elle mourut en 1703. |
KERSIMOUN
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Kersimoun appartenait aux vicomtes de Léon en 1179 En 1363, par mariage, Kersimoun passa à la famille de Rohan. |
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Le 25 juin 1437, le duc de Rohan, à la suite d’un procès, vend Kersimoun à Olivier II du Chastel, époux de Marie de Poulmic |
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Tanneguy IV du Chastel, fils de Olivier II, se maria en secondes noces à Marie du Juch, héritière de Coëtivy. De ce maraige naquirent François du Chastel, Prégent seigneur de Coëtivy, Olivier abbé de Daoulas et Guillaume seigneur de Kersimoun. |
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Guillaume du Chastel, intrépide guerrier. Après la guerre d’Italie, il se retire dans son manoir de Kersimoun, d’où il reprit l’épée pour accomplir son fameux exploit du Conquet. Il avait épousé Anne de Kerazret, dame dudit lieu en Plougoulm. Il n’eut qu’une fille Anne du Chastel, dame de Kersimoun qui se maria à Vincent de Ploeuc. |
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Une de leurs filles, Anne de Ploeuc, baronne du Poulmic, mariée à Jean de Goulaine, seigneur du Faouët, capitaine fameux pendant les guerres de la ligue, se retira, après la mort de son mari, au couvent du calvaire de Morlaix, et y mourut en odeur de sainteté en 1637. Sa fille, Anne de Goulaine, connue sous le nom de Anne Marie de Jésus crucifié, était religieuse dans le même couvent, et « avait les stigmates. Le démon la torturait horriblement, l’emportant par les cheveux, de sa cellule, et la traînant sur les pierres et les ronces où elle se déchirait les membres. » |
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Au
début de 1570, le manoir de Kersimoun était habité
par Claude de Kerlec’h ( ou Castel-Kerlec’h) de Ploudalmézeau,
capitaine de 30 gentilzhommes. |
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La duchesse de Retz est propriétaire du manoir et des métaieries de Kersimoun, sis au treff de gorre an parres (aveu de 1641) |
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Aveu de 1674. Le manoir de Kersymon, avecq ses appartenances appartient au seignuer, duc de Brissac |
Questel
De gueules à neufs besants d’or, au canton d’argent, chargé d’une hermine de sable. |
Montres de 1427 à 1481: Le Buzit, seigneur du Questel, paroisse de Plouguin |
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1674 Du Questellic, sieur du Questel. |
LESCOPTY
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Le manoir de Lescopti appartenait au duc de Brissac (1674) et a été démoli après la guerre de 14-18. |
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Escop-ti ne veut pas dire nécessairement que le manoir ait été habité par un évêque. Il suffit, pour justifier le nom, d’une rente grévant la propriété au profit d’un évêque. |
LES SALLES ( Salou)
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Le manoir des Salles était la propriété du sieur de Kervern (1674). |
Penn ar Choat
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Ce manoir était la propriété du sieur de Kervern (1674). |
KERBIQUET
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Le manoir de Kerbiquet, au bourg de Coat-Méal, était habité par la dame de Kermorvan. Il aurait été démoli vers 1896. |
KERNAOUZOURN
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Le manoir appartenait au seigneur de Lescouvel en Plougonvelin ( 1674). |
TY COZ
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Le château a été démoli en 1872. |
PENN AR RU
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Situé à 30 mètres à l’est de l’église, le château a été jeté à terre en 1913. |