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Personnages célèbres
et
terres nobles

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 Personnages célèbres

 

Guillaume Du CHASTEL, seigneur de Kersimoun
Issu d'une famille de guerriers (1), il était lui-même terrible guerrier à ses heures. Il prit une part glorieuse à la guerre d'Italie et infligea aux Anglais et aux Espagnols, descendus au Conquet, une cinglante défaite (2).

 

Duc de BRISSAC, maréchal de France et lieutenant général du Roy en Bretaigne.
Il n'était pas d'origine bretonne, mais possédait de nombreux domaines en bretagne et habitait Kersimoun en 1596

 

Charles Marie Olivier du CHASTEL Capitaine d'artillerie des armées du Roy, des vaisseaux du Roy et chevalier de Saint Louis
Il était l'arrière petit neveu de Guillaume Du CHASTEL de kersimoun et seigneur de Kerascouët en 1696

 

Etienne Gabriel De BLOIS De La CALANDE, seigneur de Kérascouët (14.10.1801-1879).
Il était général de brigade en 1861, grand officier en 1869
La famille De BLOIS, originaire de la Picardie, se trouvait en Champagne en 1668. La branche de La CALANDE s'établit en Bretagne vers 1700. C'est par son mariage avec Mélite Marie de la BOESSIERE que le général entra au château de Kérascouët.

(1) Il descendait d'Ollivier 1 du Chastel qui battit les Anglais dans la Manche, commit l'imprudence de les poursuivre en mer sans les moyens nécessaires et fut tué à Jersey le 15 avril 1404.

(2) " Nourri en sa jeunesse avec Messire René de Montejean, maréchal de france, il était vaillant et hasardeux chevalier. S'il se fut voulu arrester à suivre le train des armes il eust autant donné de sujet de louange que aucun de ses prédécesseurs.
Il fut parvenu de l'estat de capitaine des gentilzhommes de l' Evéché de Léon, titre dangereux à l'époque, à cause des anglais et des espagnols.
L'an 1558,
Philippe, roi d'Espaigne, fit aborder la porte du Conquet en l'évesché de Léon une armée navale de sept vingtz vaisseaux flamans et anglais et mirent pied à terre environ sept mille hommes. Lesquels commencèrent à saccager et à bruler le pays. ils ravagèrent horriblement la petite ville commerçante et prospère. Seulement échappèrent aux flammes 5 maisons. De quoy ledit gentilhomme Guillaume du Chastel estant premièrement averty par les feux des villages quy brulaient et par les cris pleins d'effroy le peuple qui fuyait quitta Kersimoun, se mint en campagne et après avoir assemblé ce qu'il put de la noblesse du pays avecques quelques gens de pied et le peuple chargea promptement les ennemis et sy furieusement qu'il les rompit et défit avec peu de perte des siens.
Et de sept mille qu'ils estaient descendus des vaisseaux ne s'en sauva pas quinze cents qu'ils ne démourassent ou morts ou prins. Et entre les principaux le comte de Bossu, chef de l'armée et son lieutenant demourèrent prisonniers de Messire de Kersimoun.
Les prisonniers  furent envoyés au camp d'Estampes à Lamballe qui les fit travailler aux fortifications de la place. Ce service signalé fut reconnu de l'ordre du roy don't ledit du Chastel fut fait chevalier.
Le chanoine Jean Prigent, syndic de la colégiale de Lesneven, nous apprend " qu'au milieu du choeur des chanoines en l'église de lesneven, se trouvait la tombe de Guillaume du Chastel, armoyée de ses armes : Un écusson fascé d'or et de gueules en 6 pièces, timbré d'un casque en frontispice et d'un château crénelé au dessus. Ledit écusson, soutenu et appuyé des 2 côtés par 2 lions avec cette devise bretonne : Mar car Doue ( s'il plait à Dieu)"

 

Terres nobles

KERASCOUET

de Sable à 3 épées d'argent garnies d'or

Hingant de Kerhingant, paroisse de Saint-Quai, était seigneur de Kérascouët et de Plobannalec aux montres de 1427.

de Gueules à deux billettes d'argent en chef et une gourde d'or en pointe.

De Kerascouët était seigneur dudit lieu, dans l'Evesché de Léon. Montres de 1536
La branche aînée, fondée dans Kerlec'h, fait passer la seigneurie de Kérascouët successivement aux de Percevaux _ Olivier du Vieux-Chastel _ et Raison de la Boëxière

D'argent à 3 chevrons d'azur

A la fin du XVI° siècle, Kérascouët appartient à Maurice de Parcevaux, seigneur de Mézarnou, la Palue, Kérascouët, etc... Il épousa Françoise de Carné
En 1594, le riche seigneur de Kérascouët versait 3 escus par an au sieur Sourdéac, gouverneur de Brest, moyennant quoi celui-ci garantissait Kérascouët contre le pillage , fréquent en ces temps.

 

Hervé de Percevaux, son fils, était seigneur de Mézarnou, Tibaudy, la Palue et Kérascouët. Il épousa en premières noces Renée de Coatlogon, veuve de Lancelot le Chevoir.
Claude de Percevaux, dame de Kérascouët, propre soeur d'Hervé et, comme lui fille de Maurice de Parcevaux et de Françoise de Carné, épousa en 1° noces le sieur de Kérandraon.

 

Alain de Parcevaux, fils d'Hervé, sieur de Mézamon, de la Palue, Kérascouët, chevalier de l'ordre de Saint Michel en 1613, épousa cette même année, Suzanne de Guémadeuc, qui ne lui donna qu'une fille,

 

Françoise de Parcevaux, héritière de Mézamon, la Palue, Kérascouoët. En 1627, âgée de 12 ans, elle est mariée à René Barbier, marquis de Kerjean, âgé lui-même de 14 ans.
Dans un compte de tutelle, rendu par Jacques Barbier, seigneur de Kerno, à sa pupille Françoise de Parcevau, la ferme du manoir de Kérascouët, tenue par Yves Le Maout, est évaluée à 192 livres tournois, 2 boisseaux avoine, et 12 chapons; celle de la métaierie de Kérascouët, tenue par Yves Le Gouez, est évaluée à 42 livres tournois, 4 boisseaux froment, 4 boisseaux avoine et 6 poulet ; la ferme du moulin de kérascoouët valait 72 livres.

 

Françoise de Parcevaux eut de graves démêlés avec son mari : Tous deux rivalisaient de dépenses et de gaspillage et ils finirent par se séparer de biens. La marquise de Kerjean se retira à Paris, où elle était dame d'honneur de la reine, et, pour subvenir à ses besoins, elle vendit une partie de ses biens, parmi lesquels, semble t il, le manoir de Kérascouët, car on ne trouve pas plus tard cette terre dans le patrimoine des Coatanscour, héritiers de Barbier et des de Parcevaux.(3)

 

Aveu du 2 septembre 1674.
Le manoir de Kérascouët et le moulin dépendant dudit manoir, appartiennent au marquis de Coat-an-fao.
Il est probable que ce manoir fut vendu à Vincent de Kérouzéré. En effet, ce dernier n'ayant pas laissé de fils, son héritage, comprenant Kérandraon en Plouguerneau et Kérascouët en Plouguin passa à sa fille Anna femme de François de Kerc'hoent, seigneur de Coatanfao.

D’azur au hibou, essorant d’or, regardant un soleil de même à dextre

Montre de 1696. Charles Marie Olivier, seigneur du Vieux-Châtel, de Kérascouët, evesché de Léon

D’or à 3 fasces ondées d’azur, cantonné d’un trèfle à dextre de même.

Avait épousé Françoise Charlotte du Baudiez. Cette dernière est décédée au manoir de Kérascouët le 12 mai 1726.

D’argent, semé d’hermines et 3 annelets de sable, posé en abîme 2 et 1.

 

Devise : toujours raison

En 1760, devant le notaire de la juridiction et de la vicomté de Coat-Méal et du Chastel, Kérascouët est vendu au titre de partage de biens, par la famille du Vieux-Chastel, à Jean Marie Jouhatas Raison du Cleuzion « chef de nom et d’armes, seigneur du cleuzion et autres lieux. Sa femme était Charlotte du Vieux-Castel
Pendant la révolution, Charlotte Marie Josèphe Raison du Cleuzion, fut arrêtée avec sa mère madame du Vieux-Chastel, dans la chapelle de leur château de Kérascouët. Elles furent toutes deux incarcérées au château de Brest et en sortirent le 2 thermidor.

De sable au sautoir d’or

 

. Devise : Vexilla Regis

Marc Hilaire Bertrand Thomas, comte de la Boissière-Lannuic épousa Charlotte Marie Josèphe du cleuzion.

Le 15 mai 1842, Etienne Gabrielle de Blois de la Calande épousa à Saint Pôl de Léon, Mélite Marie de la Boessière de Lannuic, fille de Marc Hilaire Bertrand Thomas, comte de la Boexière-lannuic et de Charlotte Marie Josèphe Raison du Cleuziou.

 

Le 6 février 1876, par acte passé devant maître du Penhoat, notaire à Saint Pol de Léon, Kérascouët, meubles et immeubles en dépendant, sont légués par la famille de la Boexière au comte Louis de Blois, procureur de la République à Châteaubriand ( Loire inférieure). Il quitta la magistrature en 1877 et épousa Mélanie de la Grandière en mai de la même année.
Il se retira aussitôt dans sa propriété de Kérascouët, devint maire de Coat-Méal le 26 Mai 1878, et conseiller général du Finistère le 5 juillet 1891.
Lorsque la loi lui imposa de retirer « les crucifix hors les écoles », il obéit à la lettre en placant ce dernier dans une niche sur la facade extérieure du groupe scolaire.Il s’y trouve toujours en 2005.

D’argent à deux fasces de gueules, chargées chacune de 3 annelets d’or.
 

Devise : agere et pati fortia

A sa mort, Kérascouët devint la propriété de l’aîné de ses fils M. le comte Louis de Blois. Né le 16 janvier 1880, il épousa Anne de Lavau, le 6 février 1917. Il s’y retira chef d’escadron en retraite croix de guerre 1914 et devint conseiiler général du finistère.

Décédé le 7 décembre 1940, il laissa à Kérascouët, son épouse et ses 5 filles : Anne , Madeleine, Jeanne, Yvonne et Elisabeth de Blois.

(3)  La famille des de Parcevaux est très ancienne

En 1091, Pierre André de Parcevaux épouse Sybille de Trogoff.
En 1145, Ollivier de Parcevaux fait une donation à l'Abbaye du Relecq.
En 1250, Pierre de Parcevaux accompagne sire de Chateaubriant en Terre Sainte avec Saint Louis et le Duc de Bretagne et est fait prisonnier à Mansourah.
En1297, Pierre de Parcevaux, fils de Jehan, est à Lesneven au conseil du Duc de Bretagne.
En 1360, Jehan de Parcevaux parait à la montre passée par Duguesclin à Pontorson (Manche). En 1393, Tanguy de Parcevaux, seigneur de Mézar nou, épouse Odile de Kerlouan. Le fils de ce dernier, Allain, est secré taire de Jean V de Bretagne. Il épouse Jeanne de Prat-Hir et a deux enfants : une fille, Marguerite et un fils, Maurice.
En 1742, Maurice de Parcevaux épouse Typhaine de Campir et a un fils, Yves qui épouse en premières noces Marie de Kergrannec.

De ce mariage naquit Jeanne de Parcevaux qui épouse, en 1507 Jean Barbier, sieur de Kerjean. Devenu veuf, il épouse Jeanne de Kerven de Ploudaniel et meurt en 1519.
De ce mariage naquirent cinq enfants: Maurice, François, Jean, Prigent et Louise..
Maurice, l'ainé, épouse Jeanne de Prat-Hir et meurt en 1571.
Son fils Yves, seigneur de Prat-Hir, épouse Jeanne de Bouteville le 20 mars 1554.
Yves de Parcevaux meurt et ses deux filles décédent, au berceau.
Jeanne de Bouteville épouse en secondes noces, en 1559, Claude de Goulaine. Elle meurt en 1574.

A la mort de Yves, Maurice de Parcevaux s'établit à Mézarnou à la place de son frère.
Il épouse Françoise de Carné, cousine de Jeanne de Bouteville.
De ce mariage naît Hervé de Parcevaux.
Celui-ci épouse en premières noces une demoiselle Paré qui le laissa veuf et sans enfant .
En 1591 Hervé épouse, en secondes noces, Renée de Coêtlogon, veuve de Lancelot de Chevoir qui avait une fille, Marie, qui sera enlevée par La Fontenelle.
     

En 1613, Allain de Parcevaux. épousa Suzanne de Guénadeuc, veuve de François de Kersauzon depuis 1610. Il n'eut qu'une fille, Françoise, et mourut en 1817. Sa veuve se remaria au seigneur Jean de Kerliver, de Hanvec, en 1623, dans la chapelle de Mézarnou.
La fille d'Allain de Parcevaux épousa messire René Barbier du château de Kerjean en 1630. Ils eurent un fils, Joseph René.
Françoise de Parcevaux mourut en 1688.

Sa petite fille, Gabrielle Henriette Barbier, épousa, en 1689, Alexandre de Coatanscour, mais elle mourut en 1703.


 KERSIMOUN

 

Kersimoun appartenait aux vicomtes de Léon en 1179

En 1363, par mariage, Kersimoun passa à la famille de Rohan.

 

Le 25 juin 1437, le duc de Rohan, à la suite d’un procès, vend Kersimoun à Olivier II du Chastel, époux de Marie de Poulmic

 

Tanneguy IV du Chastel, fils de Olivier II, se maria en secondes noces à Marie du Juch, héritière de Coëtivy. De ce maraige naquirent François du Chastel, Prégent seigneur de Coëtivy, Olivier abbé de Daoulas et Guillaume seigneur de Kersimoun.

 

Guillaume du Chastel, intrépide guerrier. Après la guerre d’Italie, il se retire dans son manoir de Kersimoun, d’où il reprit l’épée pour accomplir son fameux exploit du Conquet. Il avait épousé Anne de Kerazret, dame dudit lieu en Plougoulm. Il n’eut qu’une fille Anne du Chastel, dame de Kersimoun qui se maria à Vincent de Ploeuc.

 

Une de leurs filles, Anne de Ploeuc, baronne du Poulmic, mariée à Jean de Goulaine, seigneur du Faouët, capitaine fameux pendant les guerres de la ligue, se retira, après la mort de son mari, au couvent du calvaire de Morlaix, et y mourut en odeur de sainteté en 1637. Sa fille, Anne de Goulaine, connue sous le nom de Anne Marie de Jésus crucifié, était religieuse dans le même couvent, et « avait les stigmates. Le démon la torturait horriblement, l’emportant par les cheveux, de sa cellule, et la traînant sur les pierres et les ronces où elle se déchirait les membres. »

 

Au début de 1570, le manoir de Kersimoun était habité par Claude de Kerlec’h ( ou Castel-Kerlec’h) de Ploudalmézeau, capitaine de 30 gentilzhommes.
En 1596, haut seigneur et duc de Brissac, maréchal et lieutenant-général du Roy en Bretaigne, arrive à Kersimoun dont il était propriétaire. Il avait épousé Judith, Fille de Jean d’Assigné en 1573.

 

La duchesse de Retz est propriétaire du manoir  et des métaieries de Kersimoun, sis au treff de gorre an parres (aveu de 1641)

 

Aveu de 1674. Le manoir de Kersymon, avecq ses appartenances appartient au seignuer, duc de Brissac

 

Questel

De gueules à neufs besants d’or, au canton d’argent, chargé d’une hermine de sable.

Montres de 1427 à 1481: Le Buzit, seigneur du Questel, paroisse de Plouguin

 

1674 Du Questellic, sieur du Questel.

 

LESCOPTY
 

 

Le manoir de Lescopti appartenait au duc de Brissac (1674) et a été démoli après la guerre de 14-18.

 

Escop-ti ne veut pas dire nécessairement que le manoir ait été habité par un évêque. Il suffit, pour justifier le nom, d’une rente grévant la propriété au profit d’un évêque.

 

LES SALLES ( Salou)
 

 

Le manoir des Salles était la propriété du sieur de Kervern (1674).

 

Penn ar Choat
 

 

Ce manoir était la propriété du sieur de Kervern (1674).

 

KERBIQUET
 

 

Le manoir de Kerbiquet, au bourg de Coat-Méal, était habité par la dame de Kermorvan. Il aurait été démoli vers 1896.

 

KERNAOUZOURN
 

 

Le manoir appartenait au seigneur de Lescouvel en Plougonvelin ( 1674).

 

TY COZ
 

 

Le château a été démoli en 1872.

 

PENN AR RU
 

 

Situé à 30 mètres à l’est de l’église, le château a été jeté à terre en 1913.

 

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