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Le Choléra

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     Le 15 juillet 1832, le maire écrit au Sous-Préfet: «J’ai la douleur de porter à votre connaissance que d’après le rapport de M. Billant, le choléra-morbus a pris dans la commune. Nous sommes sans secours».

     Le 22 juillet, nouvelle plainte: «Le choléra a été importé probablement du village de Kérinou, en Lambézellec, par le premier décédé qui y travaillait et y avait domicile. Rien comme soins ni remèdes. Si vous n’aidez pas, beaucoup de morts sont inévitables».

     Le rapport du 3 août signale qu’il y a eu 11 cas de maladie et 6 décès.

     Le 11 août, le Préfet se décide à envoyer un mandat de 80 Fr *.

     Le 15 septembre on annonce la mort de 3 hommes «dont les veuves restent dans la misère, atteintes elle-même et gisant abandonnées sur la paille. Évidemment, la commune ne peut les soutenir, car l’on sait qu’elle est la moindre des communes du département, n’étant peuplée que de 188 habitants dont la moitié dans une grande indigence. Je vous pris, M. le Sous-Préfet, de solliciter quelques secours pour nos malheureux, atteints ou à atteindre par la maladie, car sans doute que le nombre de cas ne se bornera pas là. Le bourg renferme une population agglomérée d’habitants dont la misère est très favorable à l’épidémie ».

     Le 2 octobre, lettre au Sous-Préfet : « Nous avons dépensé 77 fr 10. Reste 2 f r90, sans destination, aucun indigent n’a plus le choléra».

* Le Franc était l'unité monétaire légale en France de 1803 à 2002

 

               3- L’agrandissement de la commune

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